Où les Québécois s’installent en 2025, selon MovingWaldo?

Ces dernières années, le monde de l’immobilier et du déménagement a connu de nombreux changements. Pendant et après la pandémie, les modes de vie des Québécois ont évolué : plusieurs ont choisi de déménager en région ou vers des logements mieux adaptés à leurs besoins, car ils passent plus de temps à la maison.

Centris ont donc uni leurs forces pour réunir leurs données dans cet article, afin d’observer comment ces tendances ont évolué au fil du temps et pour identifier où, en 2025, les Québécois souhaitent réellement s’installer.

Faits saillants des déménagements au Québec

  • En 2025, 24,69 % des déménagements totaux au Québec ont eu lieu à l’intérieur de Montréal (de Montréal à Montréal), comparativement à 12,71 % en 2024.
  • L’Ontario demeure la destination numéro un pour ceux qui déménagent hors du Québec avec 58,62  % des déménagements en 2025, contre 51,67  % en 2024.
  • En 2025, selon l’échantillon de MovingWaldo, 12,07  % des personnes ayant quitté le Québec se sont dirigées vers l’Alberta, une proportion en baisse par rapport à 2024, où elle était de 20  %.
  • À Québec, les déménagements à l’intérieur de la ville sont en baisse : 6,17 % en 2025, contre 10,92 % en 2024.

D’après les analyses de MovingWaldo, plus de Québécois ont choisi de rester et d’habiter à Montréal cette année comparativement à l’an dernier. La pandémie avait provoqué un certain exode vers les banlieues, avec l’achat de maisons unifamiliales par des ménages quittant l’île de Montréal , mais cette tendance semble maintenant s’atténuer.

L’Ontario, province voisine, demeure la destination la plus populaire pour les Québécois qui déménagent hors du Québec en 2025. On observe d’ailleurs une légère hausse des déménagements du Québec vers l’Ontario en 2025, bien que le volume global reste relativement stable par rapport à l’année précédente.

Le deuxième groupe le plus important ayant quitté la province s’est installé en Alberta. L’Alberta est reconnue pour ses paysages spectaculaires dans les Rocheuses ainsi que pour ses emplois dans le secteur de l’énergie, notamment le pétrole et le gaz. Cependant, la proportion de gens ayant déménagé vers l’Alberta est en baisse comparativement à 2024.

Par ailleurs, dans la ville de Québec, les déménagements à l’intérieur de la ville ont diminué par rapport à l’an passé, ce qui laisse croire que les gens choisissent davantage de rester dans leur logement actuel cette année.

Depuis Montréal, où les gens déménagent-ils en 2025?

D’après les données recueillies par MovingWaldo, la majorité des gens (63,90 %) qui quittent leur logement à Montréal restent… à Montréal! La deuxième destination la plus populaire est Toronto, avec 3,19 % des déménagements, à égalité avec Laval également.

C’est un fait intéressant à noter, car parmi les principales destinations hors de Montréal, on ne retrouve pas uniquement des villes québécoises : Toronto s’y trouve aussi. Cela soulève des questions : pourquoi déménager vers une ville considérablement plus chère? Il est possible qu’un facteur comme le début d’un nouvel emploi influence cette décision de déménager vers Toronto.

Top des destinations depuis Montréal – 2025

  1. Montréal, QC – 63,90 %
  2. Toronto, ON – 3,19 %
  3. Laval, QC – 3,19 %
  4. Longueuil, QC – 1,92 %
  5. Sherbrooke, QC – 1,28 %
  6. Québec, QC – 1,28 %
  7. Ottawa, ON – 1,28 %

 

Répartition des déménagements depuis Montréal

  • Vers Montréal : 63,90 %
  • Vers d’autres villes au Québec : 13,42 %
  • Vers d’autres provinces : 11,18 %

 

Depuis la province de Québec, où les gens déménagent-ils en 2025?

Selon la base de données de MovingWaldo, 89,12 % des Québécois ont déménagé à l’intérieur du Québec en 2025, tandis que 7,45 % ont quitté ou prévoient de quitter la province. Les autres personnes ont déménagé vers le Québec depuis une autre province ou un autre État.

Parmi ceux qui ont déménagé hors du Québec, la majorité se sont dirigés vers l’Ontario (58,62 %). À noter que cette province, surtout dans des grandes villes comme Toronto, est souvent plus coûteuse que le Québec.